Les études sur les évolutions du centre
Fermé depuis 1994, l’enjeu aujourd’hui est de déterminer le visage définitif du CSM et en particulier, celui de sa couverture.
Le CSM est le premier centre de déchets radioactifs au monde à être entré en phase de fermeture. Aujourd’hui, le centre ne reçoit plus de colis de déchets mais continue de faire l’objet de nombreux aménagements et adaptations en vue d’une fermeture définitive d’ici une cinquantaine d’années.
Les enjeux de la couverture pérenne et prochaines étapes
La couverture actuelle du CSM doit être réaménagée, notamment du fait des pentes trop raides des talus. Cet adoucissement des pentes permettrait de stabiliser la couverture, et ainsi d’éviter tout risque d’étirement de la membrane bitumineuse. De même, la durabilité de la membrane bitumineuse ne pouvant pas être garantie sur plusieurs centaines d’années, l’Andra doit donc proposer des solutions pour améliorer son étanchéité.
Conformément à un engagement pris dans le cadre du dernier réexamen de sûreté du CSM en 2009, l’Andra a transmis en 2015 à l’ASN un bilan d’étape précisant les grandes orientations qui seront adoptées pour la mise en place de la couverture pérenne. L’Andra envisage un certain nombre de travaux à réaliser d'ici une cinquantaine d'années pour arriver à une configuration du CSM qui permette sa fermeture définitive et son passage en phase de surveillance. Ces travaux pourraient impliquer :
- L’élargissement de l’emprise du site, pour permettre l’adoucissement des pentes des talus du centre
- La reconfiguration du réseau des piézomètres autour du site,
- une éventuelle modification ou confortement de l'étanchéité de la couverture si cela s'avérait nécessaire.
Des compléments techniques ont été demandés par l’ASN, notamment au sujet du dimensionnement de la couverture pérenne.
Ces éléments seront étudiés dans le cadre de l’instruction du dossier de réexamen décennal de sûreté et du rapport dit de "démantèlement, fermeture et surveillance" qui doivent être remis par l’Andra en 2019.