Élément central du dispositif de sûreté du Centre de stockage de la Manche, la couverture a fait l’objet de plusieurs années de recherches et de tests avant de recouvrir toute la surface des ouvrages de stockage.
Depuis près de 30 ans, les équipes de l’Andra la surveillent rigoureusement, y opèrent une maintenance régulière et travaillent pour améliorer sa performance et parer notamment aux évolutions climatiques. Tous les moyens sont mis en œuvre pour qu’elle continue à assurer son rôle de barrière protectrice pour les siècles à venir.
Eau, air, sédiments, chaîne alimentaire, etc. Dans l’Aube, la Manche et en Meuse/Haute-Marne, les équipes de l’Andra réalisent et analysent chaque année des milliers de mesures et de prélèvements sur l’environnement sur et autour de ses centres.
Comprendre les phénomènes observés, prévoir leur évolution dans le temps et détecter d’éventuels écarts est une expertise clé et une mission centrale de l’Agence. Objectif : s’assurer que l’impact des centres sur l’Homme et l’environnement est et demeure très faible. Comment, dans quelles conditions et pour quels résultats ? Le point sur la surveillance environnementale.
Avec le développement de la production nucléaire d’électricité dans les années cinquante et soixante, une prise de conscience s’opère : il faut une solution de gestion durable et sûre pour les déchets radioactifs.
Plusieurs pistes sont envisagées, dont l’immersion de ces déchets en mer. Mais rapidement, la création d’un centre unique dédié au stockage en surface de déchets radioactifs produits sur le territoire national est retenue. Un terrain d’environ 14 hectares appartenant alors au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) situé à La Hague est choisi pour accueillir cette nouvelle installation. Le Centre de stockage de la Manche (CSM) réceptionnera son premier colis de déchet en 1969.
Progressivement, la gestion des déchets radioactifs devient une activité industrielle à part entière. Durant 25 ans, l’exploitation du CSM va permettre de poser les bases des dispositifs de stockage des déchets de faible et moyenne activité.
Après l’arrêt de son exploitation en 1994, le Centre de stockage de la Manche connaît une nouvelle vie. Surveillance de la couverture, de l’environnement, travail collectif pour la conservation et la transmission de la mémoire du stockage, échanges et dialogue avec le territoire et les habitants : le centre est « fermé », mais il reste un lieu d’enseignements et d’échanges pour les professionnels comme pour les citoyens d’aujourd’hui et de demain.
À l’occasion des 50 ans du centre, nous vous invitons à redécouvrir son histoire. Une façon de mieux comprendre les choix d’aujourd’hui et les enjeux de demain en matière de gestion des déchets radioactifs.
Tous les trois ans, l’Andra réalise et publie l’Inventaire national des matières et déchets radioactifs. L’édition 2018, qui vient de sortir, présente un état complet des stocks, de leur provenance et de leur localisation sur le territoire français à fin 2016. Elle fournit également une estimation des quantités de matières et de déchets à produire, selon différents scénarios de politique énergétique. Si l’Inventaire offre une occasion de comprendre d’où ils viennent et comment ils sont gérés, c’est également un outil indispensable pour le pilotage de la politique nationale de gestion des matières et déchets radioactifs. Enfin, pour l’édition 2018, le site web de l’Inventaire s’enrichit pour offrir de nouvelles fonctionnalités de recherche sur la nature et la localisation des déchets avec toujours la publication des données en open data.
Orienter les déchets radioactifs selon une stratégie de gestion cohérente et proportionnée en intégrant plus largement les enjeux environnementaux. Prendre en compte le cycle de vie des stockages en optant pour des constructions progressives, par étapes, et adaptables. Co-construire les prises de décision avec tous les acteurs des territoires d’accueil de ces stockages. Tels sont les trois défis que s’est fixés l’Andra pour les années futures.
Lorsqu’une installation nucléaire est définitivement mise à l’arrêt en France, elle est déconstruite pièce par pièce ces opérations génèrent la production de grandes quantités de déchets, certains conventionnels et d’autres radioactifs, qui doivent être pris en charge de façon spécifique.
En 2015, une trentaine d’installations nucléaires étaient arrêtées ou en cours de démantèlement en France. De vastes programmes de démantèlement vont également être élaborés dans les prochaines décennies en raison des nombreuses installations qui arriveront en fin de vie. Face à ces enjeux, l’Andra et l’ensemble des parties prenantes ont lancé une large réflexion afin de trouver une réponse collective et proportionnée aux volumes et à la dangerosité de ces déchets issus du démantèlement.
L'édition 2015 de l'Inventaire national détaille l’ensemble des stocks de matières et de déchets radioactifs présents sur le territoire français au 31 décembre 2013, ainsi que leurs évolutions à plus ou moins long terme. Une édition 2015 résolument tournée vers l’avenir, avec des prévisions toujours plus détaillées des producteurs, des focus pédagogiques et la mise à disposition des données pour tous à travers l’inventaire numérique.
Conserver et transmettre aux générations futures les informations qui leur seront nécessaires sur les centres de stockage de déchets radioactifs est une démarche dans laquelle l’Andra s’est engagée depuis le milieu des années quatre-vingt-dix. Archives, art ou encore réseaux sociaux en ligne, autant de pistes étudiées par l’Andra.
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