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Réexamen de sûreté du Centre de stockage de la Manche : l’instruction touche à sa fin

En février dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire et « le groupe permanent déchets » (GP) se sont réunis pour l’évaluation du dossier de réexamen de sûreté du Centre de stockage de la Manche (CSM). L’aboutissement de deux années d’instruction. Explications.

Vue du nord du CSM.

En avril 2019, l’Andra a remis à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le dossier de réexamen de sûreté du CSM. Un document de près de 1 000 pages, fruit d’un travail de longue haleine qui mobilise les équipes de l’Andra depuis 2016 : « Tous les dix ans, le réexamen de sûreté vise à réévaluer la conformité du Centre et sa sûreté actuelle sur le long terme », expliquent Catherine Dressayre et Fabrice Poirier, ingénieurs sûreté à l’Andra.

Pour rappel, l’ASN instruit le dossier et dans ce cadre, elle missionne l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). La phase d’instruction technique du dossier menée par l’IRSN aura duré deux ans et suscité près de 450 questions : « L’instruction est une période d’échanges intenses. Nous devons apporter un maximum de précisions à l’IRSN afin qu’il puisse établir son rapport d’expertise remis ensuite au GP », complète Fabrice Poirier. Cette phase très exigeante s’est clôturée le 1er février dernier par une réunion officielle du GP en présence de l’ASN, de l’IRSN et de l’Andra.

Le GP est composé notamment de producteurs de déchets, d’experts universitaires et de représentants d’associations.

« Il n’y a pas eu de point d’achoppement particulier entre nos propositions et les recommandations de l’IRSN. Le retour des experts a été globalement positif. »

Catherine Dressayre

Un retour positif

Couverture du CSM

Le centre de stockage est-il toujours adapté et conforme à la réglementation en vigueur ? Comment les installations se comporteraient-elles dans telle ou telle situation donnée ? « Il n’y a pas eu de point d’achoppement particulier entre nos propositions et les recommandations de l’IRSN. Le retour des experts du GP a été globalement positif », précise Catherine Dressayre.

En attendant la décision de l’ASN qui viendra encadrer par des prescriptions la poursuite de fonctionnement de l’installation, l’Agence travaille à la prise en compte des 28 engagements pris pour améliorer la sûreté du centre. Ceux-ci concernent le confortement de la couverture du stockage, la surveillance du centre, et aussi la sûreté à long terme et le dispositif lié à la conservation de sa mémoire ou encore la mise à jour des documents règlementaires. « Nous travaillons à la préparation des plans d’action afin de les mener à bien les dix prochaines années », conclut Fabrice Poirier.

L’instruction du dossier de réexamen de sûreté, c’est :

0 questions

posées par l’IRSN

0 engagements

pris par l’Andra