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Textures : un autre regard sur le Centre de stockage de la Manche

En 2019, le Centre de stockage de la Manche organisait, en partenariat avec le club IPC 50 en Cotentin, une exposition photographique, baptisée « Textures ». Les clichés présentés portent un regard original sur le site, ses alentours et l’effet du temps sur les matériaux.

À l’origine de ce projet, un concours photo national organisé par l’association pour fêter ses 20 ans d’existence. Séduite par le projet et son thème "Textures", l’Andra, qui en était déjà le partenaire, a proposé à Thierry Taton de prendre des photos du site du CSM et d’en faire une exposition ouverte au public.

« Une autre manière de faire connaître le centre de stockage et d’y porter un regard différent », explique Marie-Pierre Germain, responsable de la communication. « C’était un vrai challenge, raconte Thierry Taton. Le sujet était compliqué mais c’est ce qui l’a rendu intéressant et nous avons essayé de faire quelque chose d’original. Quand on regarde autour de nous, il y a de la texture partout. Différents matériaux : la pierre, le bois, le ciment… Sur le site de l’Andra, il y a beaucoup de verdure mais aussi des infrastructures qui, en vieillissant, deviennent de vrais objets photographiques. Le ciment par exemple donne plusieurs couleurs et différentes textures. Nous nous sommes donc focalisés sur de la photo de détail pour montrer un autre visage du site. » En présentant des expositions d’acteurs locaux, « nous espérons contribuer à mieux les faire connaître dans la région. Nous espérons également que cette exposition suscite la curiosité de ceux qui ne nous connaissent pas, comme celle de ceux qui nous connaissent déjà ! », conclut Marie-Pierre Germain.  

 

 

« L’image, c’est sans limite » - Jacky Marin, photographe pour « Textures »

« Sur un site comme ça, certaines choses n’attirent pas l’attention du simple promeneur. Mais en tant que photographes, mes six compères et moi avons vu beaucoup de choses très intéressantes. Un pluviomètre en inox par exemple présentait de nombreux reflets de lumière fascinants. Sortis de leur contexte, ces objets deviennent très graphiques. Chacun de nous a vu des choses différentes à partir de simples grilles, de morceaux de tôles ou de surfaces émaillées. C’était une expérience qui sort de l’ordinaire. On a pu faire des choses très sobres et très détaillées. L’image, c’est sans limite, on pourrait y retourner et voir encore des choses différentes. »

 

« Effets de mousses agrippées à différents supports, matériaux aux géométries lunaires, ombres ressemblant à des visages de profil… »

Le président du club photo IPC 50 en Cotentin, Thierry Taton, décrit quelques-unes des photos prises avec les adhérents de son club pour l’exposition