Un espoir de la natation française prépare les JO au Centre de Meuse/Haute-Marne
Vous ne connaissez peut-être pas son nom mais à 26 ans, Alexis Géo est l’un des grands espoirs de la natation tricolore. Pour préparer au mieux ses JO 2024, il a opté pour un entrainement innovant à 500 mètres sous terre. Immersion.
« Etant natif de Haute-Marne, j’avais eu l’occasion de visiter le Laboratoire souterrain de l’Andra lors d’une opération galeries ouvertes. C’est comme ça que l’idée a germé dans ma tête » nous explique en souriant Alexis Géo.
Peu connu du grand public, il est pourtant l’un des spécialistes du 200 et 400m français et une grande chance de médaille(s) pour les JO 2024 organisés à Paris. C’est pourtant à 500 mètres (sous terre) qu’il a cette fois choisi d’effectuer ses entrainements.
Une décision surprenante, qu’Alexis assume pleinement : « En 2021 à la suite de ma 4ème place aux JO de Tokyo, j’étais vraiment au fond du trou… alors pour me préparer au mieux pour 2024, j’ai décidé d’y retourner ! »
Comme un poisson dans l’eau
Mais alors ça ressemble à quoi un entrainement à 500 mètres sous terre ? « Je pratique par exemple de l’apnée statique dans la niche de secours, qui me rappelle d’ailleurs un peu les caissons hyperbare » explique le nageur.
Exercices de résistance, musculation, entrainement mental sur la concentration ou la gestion du stress, les activités sont nombreuses à 500 mètres sous terre malgré un manque évident d’eau ! Un commentaire qui fait sourire notre athlète : « En visitant le Labo, j’ai appris qu’il y avait la mer en Meuse/Haute-Marne il y a 165 millions d’années. Ça a aurait été plus simple pour m’entrainer ! » commente joyeusement Alexis.
Après les JO, Alexis envisage une reconversion dans le triathlon. Pour achever son stage en Meuse/Haute-Marne, il a donc décidé de rallier les Centres industriels de l’Andra dans l’Aube à pied, avant de terminer son périple à vélo jusqu’au Centre de stockage de la Manche.